Un tour d'Europe en Yamaha YBR 250

Rappel du premier message :

Bonjour a tous,
Je viens juste de lire cet article:Un tour d'Europe à moto au guidon d'une Yamaha YBR 250
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Cela fait rêver non ?

Waou c'est presque le "far ouest" !

Espérons que les conditions pour obtenir le permis se sont améliorées dans ces nombreux pays.
Rajoutons que dans pas mal de pays les camions roulent avec leur pneus usés jusqu'à la corde.
Aux frontières ou on passe des heures,vous aurez tout le loisir d'observer ces camions un peu fou.

GILBART a écrit:Espérons que les conditions pour obtenir le permis se sont améliorées dans ces nombreux pays.
Rajoutons que dans pas mal de pays les camions roulent avec leur pneus usés jusqu'à la corde.
Aux frontières ou on passe des heures,vous aurez tout le loisir d'observer ces camions un peu fou.  

Ah! Les camionneurs! J'en ai rencontré pas mal, lors de mes voyages et ils ne sont pas toujours à la fête.

En Algérie, l'un d'entre eux m'avait raconté qu'il avait été routier en France pendant 10 ans avant de revenir au pays. Et que ces 10 années avaient été des vacances par rapport à ce qu'il connaissait en Algérie. Il avait un petit salaire pouvant être augmenté s'il parvenait à rallier Alger à Tamanarasset en moins de quatre jours, si je me souviens bien. Et, à l'époque, après El Golea, la route, c'était ça, souvent:







Nous avions rencontré un autre camionneur sur la piste en train de réparer un demi-arbre de transmission. Il en avait pour deux jours, avec son copilote. Pas assistance, mais de la démerde. Cela ne l'a pas empêché de nous faire signe alors que nous étions en train de galérer sur cette piste surchauffée. je croyais que c'était pour nous demander de l'aide, non juste pour nous inviter à boire le thé sous la bâche qu'ils avaient tirée pour pouvoir travailler avec un peu d'ombre.


En Iran, le camionneur avait posé par terre le gros capot moteur de son vieux Mercedes à moteur avant, et déposait sur ce capot les pièces dont un énorme piston percé. Là encore, il devait se débrouiller tout seul pour pouvoir poursuivre sa route.

Au Pakistan, alors que je marchais près d'un motel installé au bord d'une route de montagne, j'ai constaté que le camion, certes beau, près de moi, grimpait à la même allure que moi, soit un bon 5 km/h. Imaginez la moyenne et les heures à tenir le volant pour compenser. Quelques jours avant, j'avais vu un camion encastré dans le rocher à l'entrée dun tunnel en descente; j'avais compris que cela avait été volontaire après une panne de freins. Le conducteur avait sauté au dernier moment, avait sauvé sa vie et le chargement. Quant à la cabine, elle était broyée. C'était ça ou le grand plongeon car, à la sortie du tunnel, il y avait un virage avec le précipice. D'ailleurs, j'en ai vu pas mal de camions au fond du ravin.

Pour compenser, les camions pakistanais sont particulièrement beaux, mais que la conduite doit être dure! 60 km/h maxi sur le plat.

C'est un autre monde.

Comme tu dis, leurs camions sont beaux, mais à part ça on se demande comment ils font pour rouler...